Mon ami l’arbre, je me confie à l’ami, lui seul peut me permettre de retrouver mon chemin. Mon ami l’arbre, ancré dans la terre, la cime dans les nuages, lui sait tout de notre tout et j’essaye de ne plus être ni sourd ni aveugle devant sa permanence. Sa fausse permanence, car lui aussi dans la grande valse des vivants connait la mort. Il est tellement vivant mon ami, roi bienveillant, sans qui je ne serais rien. Mon ami, grâce à lui, je tiens encore debout, animé par quelques espoirs, espoir d’enfin l’entendre, l’ami.
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